Le Berry Républicain
05/11/1993, à Bourges
Ce texte a été dit par l'ami de Jean Girard, Philippe Auger, artiste peintre et prêtre, lors de ses obsèques Non, Jean Girard n' était pas un tiède. Il avait choisi de ne céder en rien, ni à la facilité, ni au tintamare. Ce matin, Radio Fourvières Berry retransmettait une interview de lui, enregistrée Iors de sa dernière exposition. A celui qui lui demandait stil était satisfait du niveau qu til avait atteint dans sa recherche, il répondait: "Non, je ne suis toujours pas satisfait. Si je l' étais, ce serait dangereux. Sans cesse, je cherche à dire plus, avec le moins de moyens possible... Certes, j' éprouve de la joie dans ce que je fais, rnais j 'ai toujours le désir d' autre chose! " Cette soif d 'absolu, il l'avait déjà écrite sur le programme de l'exposition du Groupe de Bourges fin 91:
"Face à tout ce qui rime Disant cela, il savait, qu 'au—delà des moyens pauvres et du silence. 06/11/1993, à Bourges
Tessadit Aissaoui, sa petite-fille J'étais déjà fan de ce que faisait papy depuis toute petite, mais maintenant que je peins aussi (même si je suis loin d'avoir son niveau), j'ai l'impression de ressentir et comprendre ses émotions. Quel plaisir d'extérioriser la beauté des choses que l'on a en tête, en les créant de toutes pièces avec nos mains, et en y ajoutant notre touche personnelle (il ne s'agit pas simplement de figuratif). Je ne sais pas si c'est ce qu'il ressentait, mais j'aime à penser que c'était le cas. Merci Papy pour la transmission de ton amour pour l'art à toute ta famille. 17/06/2021, a Lyon
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